Comment survivre pendant un mouvement de foule ? Phénomène tristement connu et qui a émaillé nombre de rassemblements humains dans le monde entier. Survivre lors de mouvement de foule si
brutal, rapide et puissant ne passe que par la prévention. Que cela soit personnel ou organisationnel, les solutions pour éviter des blessés et des morts lors de ces mouvements doivent être
rigoureuse. Si vous envisagez de vous trouver dans une masse humaine en mouvement à un moment donné qu'il s'agisse d'un concert ou d'une manifestation, la prévention et la formation reste de
mise.
Les foules humaines ont souvent une ressemblance frappante avec les systèmes de particules en interaction, ce qui a amené de nombreux chercheurs à décrire la dynamique des individus dans une
foule en termes de forces d'interaction et d'énergies potentielles. La forme quantitative correcte de cette interaction reste toutefois une question ouverte. Contrairement à ce que tout un chacun
peu penser sur le fait qu’il s’agit de la concentration du nombre de personne dans un lieu donnée. Des analyses, appliquée à une vaste collection de données sur le mouvement humain, révèle une
simple interaction puissance-loi basée non pas sur la séparation physique entre piétons, mais sur le temps prévu avant une collision potentielle, et est donc fondamentalement de nature
anticipatrice. (1)
Cette loi simple est capable de décrire de façon remarquable les interactions humaines dans une grande variété de situations, de vitesses et de densités. Par des simulations de dynamiques des
fluides, il a donc été démontré que la loi d’interaction que nous identifions suffit à reproduire de nombreux phénomènes de foule connus. La plupart du temps, les foules se déplacent le long de
cette voie, chaque personne utilisant cette loi carrée inverse pour éviter les collisions en se rendant à sa propre destination. (ils se laissent assez de temps pour réagir aux gens qui les
entourent.) Mais à mesure que la densité de la foule augmente, ce principe d'organisation commence à s'effondrer. Lorsque les personnes sont si compactes qu'elles doivent se toucher, elles ne
peuvent souvent pas moduler leur vitesse et leur direction de marche pour éviter les collisions. Cela se complique très rapidement et de façon exponentielle lorsqu’un fragment de la foule subit
une peur (justifier ou non). Il s’en suivra des comportements et un enchaînement mathématique qui va générer un « tremblement de foule », avec les conséquences dramatiques que l’on connaît. (2)
A la construction d'ensemble sportif (principalement les stades), dans le travail sur les mouvements de foule intervenant dans des situations d'évacuation d’urgence, des modèles macroscopique (la foule est représentée par une densité de personnes.) obéissant à deux principes très simples :
Tremblement de foule sans conséquences lors d'un concert d'oasis.
Les chercheurs qui étudient les foules utilisent une combinaison d'études d'observation et de modélisation mathématique pour comprendre le comportement typique de ces masses agitées. Les chercheurs ont découvert au cours des 20 dernières années que les piétons s'organisaient généralement de manière autonome. Les foules en mouvement forment naturellement des ruelles qui se forment lorsque des personnes marchent dans des directions opposées, comme dans un couloir. Lorsque deux groupes de personnes marchent à angle droit, ils trouvent le moyen de se traverser sans s'arrêter. Pour chaque spectateur, deux forces principales sont à l'œuvre. Le premier est la force motrice qui propulse chaque individu vers son objectif. La seconde est la force sociale qui les empêche de se heurter à d’autres personnes. Fait intéressant, cette force sociale est liée à la force répulsive entre deux électrons, qui est inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare en d’autres termes, la force décroît à mesure que la distance entre les particules augmente.
Des chiffres qui ne sont plus d’actualités, mais qui sont nécessaire de connaître, sur une enquête, effectuée en 1970, montrait que 59 % des personnes fréquentant des lieux publics envisageaient
la possibilité d'une catastrophe. Pourtant, 75 % des mêmes personnes se sentaient « plus en sécurité » dans les grands magasins et les cinémas. Ils remettaient alors leur sécurité à un
responsable. Et cette enquête a pu classer en trois catégories les réactions du public devant la panique. 5 % de non paniquables ; 18 % de paniquables ; et 77 % qui pourraient l'être. Savoir se
situer dans ce classement est la première chose à faire et à relativiser au vu, tu types d’évènements qui se sont déroulés en France. Restez vigilant, suivez le courant et laissez vos options de
sortie ouvertes. Beaucoup plus de détails et d’informations en lisant la suite de comment survivre dans un mouvement de foule ? Sur le blog de Karim Clémenceau :
3métamophose.com
Sources
(1) Universal Power Law Governing Pedestrian Interactions
Ioannis Karamouzas, Brian Skinner, and Stephen J. Guy. 2 December 2014
(2) Science : deux physiciens lyonnais prédisent les mouvements de foule
https://www.lyoncapitale.fr/actualite/science-deux-physiciens-lyonnais-predisent-les-mouvements-de-foule/
(3) Aude Roudneff. Modelisation macroscopique de mouvements de foule. Mathématiques générales. Université Paris Sud - Paris XI, 2011.
(4) Le luxe de la sécurité. L'unité. Novembre 1973
http://62.210.214.184/unite/u-result_frame.php?catalogueID=10610&NumeroJournal=087&Dossier=
14/03/2019
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