Utilisés maintenant par beaucoup de sportifs de haut niveau comme le golf, le tennis... L’entraînement par la répétition du mouvement lent prend sa source dans les arts martiaux
ancestraux comme l'Iaïjutsu, le kenjutsu ou le Taï Chi Chuan. (1) Même si le krav maga est un système de combat moderne, il existe pour les mêmes motifs, plusieurs excellentes raisons d'utiliser
le mouvement lent comme méthode d’apprentissage. Les raisons les plus intéressantes sont basées sur les principes de la règle de Weber Fechner et sur la plasticité neuronale.
Loi de Weber-Fechner
Ernst Weber (1795-1878) initiateur de la psychophysique ; discipline ayant pour objet d'étude les relations quantitatives entre stimulus physique et sensation psychologique. Cette approche se
fonde sur le fait que des mesures objectives peuvent être mises en relation avec un ressenti psychologique, liées à la réaction à ce stimulus. Ernst Weber tente d'objectiver les processus
psychiques par l'étude des signaux et organes sensoriels.
Concept
Un seuil différentiel est l'écart détectable entre deux valeurs d'un stimulus, qui a plus d'une chance sur deux d'être perçu. La loi de Weber-Fechner définit une fonction qui permet de connaître
le seuil à partir duquel on détecte une différence sensorielle. Cette règle fonctionne pour toutes les variétés de la perception sensorielle, y compris les sensations de l'effort
musculaire.
Applications
Bénéfices
En appliquant la règle de Weber Fechner, il est possible de se discipliner sur le fait qu'un mouvement lent conduit à :
La plasticité neuronale, clef de l’apprentissage
Chaque seconde, notre cerveau se modifie en fonction des expériences que l'on vit. Au cours de ces expériences et de ces apprentissages c’est la structure même du cerveau qui se modifie avec la
fabrication de nouvelles connexions entre les neurones. C’est un processus physiologique d’adaptation du système soumis à l'influence de facteurs environnementaux, génétiques ou épigénétiques. Un
exemple éloquent parmi tant d'autres de plasticité cérébrale a été décrit chez des sujets qui ont appris à jongler avec trois balles (2). Après seulement trois mois de pratique, l’IRM a montré un
épaississement des régions spécialisées dans la vision et la coordination des mouvements des bras et des mains. Quand l’entraînement à cesser, les zones précédemment épaissies rétrécissent. La
plasticité cérébrale se traduit donc non seulement par la mobilisation accrue de régions du cortex pour assurer une nouvelle fonction, mais aussi par des capacités de réversibilité quand la
fonction n’est plus sollicitée. Contrairement aux anciennes théories qui prétendaient que tout était joué très tôt, rien n’est jamais figé dans notre cerveau, quels que soient les âges de la
vie.
Processus fondamental
La plasticité neuronale se définit comme l’ensemble des manifestations traduisant la capacité des neurones à se modifier et se remodeler tout au long de la vie.
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23/12/2016
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