Krav maga et confiance en soi

La self défense quand elle est pratiqué avec sérieux et avec des systèmes réalistes comme le krav maga, aide à prendre confiance en soi, conscience de son corps et de ses capacités, tout en apprenant à maîtriser ses mouvements. Au-delà du développement de cette confiance, le krav maga permet d'acquérir les réflexes indispensables pour se défendre si besoin est.
 
La confiance est un sous-produit de l'estime de soi. L'estime de soi a une corrélation directe sur la confiance en soi, la personnalité et les comportements que nous produisons dans la vie.
 
Nous sommes nés avec un besoin de sécurité et de sûreté. Dans sa "hiérarchie des besoins," Abraham Maslow, pionnier du fonctionnement social et de la façon dont les individus vivent entre eux, l' identifie comme un vecteur fondamental de tous les êtres humains. Lorsqu'il est laissé insatisfait, un besoin non comblé devient une distraction subconsciente lancinante qui peut compromettre la qualité de vie et même la santé. Le krav maga développe justement les connaissances, les compétences et la volonté de résoudre les menaces légitimes à notre sécurité personnelle.
 
Le contact tactile
 
Le contact tactile est, peut-être, la source d’influence de communication entre être humain la plus puissante mais aussi la moins connue. La fréquence des contacts tactiles varie considérablement d'une culture à l'autre. Les sociétés anglo-saxonnes répriment énormément la communication par contact tactile; tandis que dans les cultures latines, ces contacts physiques sont beaucoup plus présents. La disparition progressive du toucher dans les relations sociales s'explique en grande partie par l’aseptisation et l'individualisme des sociétés modernes.
 
Jusqu'à présent, les travaux sur l’effet d’influence du toucher ont surtout porté sur l’incidence que celui-ci pouvait exercer en matière d’évaluation de l’environnement, des personnes, et également en matière d’acceptation de requêtes directes ou indirectes formulées par un individu toucheur. En dehors de ces applications directes, il a pu être observé, également, que le simple toucher exerce une influence sur d’autres comportements directement ou indirectement sollicités. Le contact tactile a par exemple conduit, lors d'une étude des jeunes enfants à plus s’impliquer dans une tâche et à manifester moins de comportements perturbateurs en classe (Wheldall, Bevan & Shortall, 1986). Plus récemment, une nouvelle proposition théorique a été faite concernant l’effet et le lien d’influence du contact tactile entre la différence de statut social et l’initiation du toucher entre personnes (Hall, 1996). Il à été observé, dans des situations de face-à-face que le contact tactile est souvent initié par des personnes de « haut statut social » envers des personnes de « plus bas statut ».
 
Leffler, Gillespie & Conaty (1982) ont démontré que lorsque des sujets en duo participent à une simulation de situations d’apprentissage où ils doivent jouer respectivement le rôle de professeur et d’élève, le nombre de contacts tactiles initiés par ceux ayant le plus haut statut est bien plus élevé. Cela est lié à un effet du rôle à tenir puisque lorsque le sujet est amené à prendre le second rôle après un quart d’heure, on observe bien un renversement dans l’initiation du toucher entre les deux protagonistes. Au-delà de l'initiation du contact tactile, il a été observer des manifestations non verbales subtiles de supériorité statutaire.