Lors de l'agression au couteau à la gare de Corbeil-Essonnes (91) le 9 octobre 2017, deux voyageurs ont été attaqués et blessés grièvement. Les deux victimes ont été gravement blessées à la gorge, au dos et au thorax. Hospitalisées, leurs vies ne sont toutefois pas en danger.
Des faits divers qui comme tant d'autres sont passés quasi inaperçus. Un fait divers en chasse un autre. Pourtant il reste deux êtres humains et des familles qui porteront en eux des marques physiques et psychologiques indélébiles de cette agression. Avec toujours en cause cette arme silencieuse la plus dangereuse qui soit conçue par l'homme.
Les policiers ont réussi à interpeller le suspect, qui a des antécédents psychiatriques, au moment où il portait des coups à la carotide d’une des victimes.
Il est près de 23 heures, un train entre en gare de Corbeil-Essonnes, lorsqu’un passager visiblement agité et dont on ignore les motivations se rue sur deux autres voyageurs qui faisaient le
trajet ensemble.
C’est à ce moment que les policiers de la brigade anticriminalité interviennent. Ils font d’abord usage du pistolet à impulsions électriques sur l'agresseur. Sans effet, l'agresseur redouble de
violence et atteint la carotide de la victime. Le policier décide alors de faire feu. Il parvient à toucher la jambe de l’agresseur. La balle lui fracture du tibia, il tombe au sol, lâche son
couteau et est maîtrisé.
Sur lui, les forces de l'ordre découvriront un deuxième couteau.
16/10/2017
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