Deux morts dans l'attaque au couteau à Marseille

Une attaque au couteau à Marseille à eu lieu ce jour à la gare Saint-Charles. Deux femmes ont été tué à coups de couteau, la première a été touchée à la nuque et dans le dos, la seconde au thorax et à l'abdomen. L'agresseur été identifié.

Mise à jour du 16/10/2017 : Exposé du modus opérandi de l'attaque à Marseille, établi d'après les images de vidéosurveillance.

13h32. L'assaillant arrive à la gare Saint-Charles de Marseille. L'homme arrive en gare Saint-Charles, dimanche en début d'après-midi. Samedi, il était encore à Lyon, où il sortait d'une garde à vue, commencée vendredi après une interpellation pour un vol à l'étalage.

13h38. Il sort sur le parvis de la gare. Six minutes après son arrivée à la gare, l'individu gagne l'extérieur du bâtiment. Il s'assied sur un banc du parvis et y reste assis sept minutes.

13h45. L'assaillant se lève et se dirige vers la première victime qu'il attaque. Il lui porte plusieurs coups de couteau mortels, puis s'éloigne en courant. Il revient ensuite sur ses pas et agresse la seconde victime, qu'il tue de plusieurs coups de couteau. Les deux victimes sont deux jeunes femmes de 20 ans. Les coups de couteau ont été portés à la gorge et au thorax.

Immédiatement après ces meurtres, une passante intervient et frappe l'agresseur avec un porte-drapeau. L'homme tombe à terre, se relève, aperçoit une patrouille de l'opération Sentinelle et fonce sur elle. La patrouille ouvre le feu, après une sommation verbale, et l'abat.

Le couteau qui a servi à l'attaque et dont la lame mesure une vingtaine de centimètres est retrouvé. L'homme avait en sa possession un petit couteau de cuisine en inox et un téléphone portable.

Y a-t-il eu défaillance dans le dossier judiciaire de l'homme qui a assassiné les deux jeunes filles à la gare de Marseille ?

"Au sein de la préfecture du Rhône, la mission n'a pas identifié de faute individuelle, mais a souligné un ensemble de dysfonctionnements graves du dispositif de l'éloignement". Deux jours avant son passage à l'acte à Marseille, l'agresseur est arrêté à Lyon pour vol. En situation irrégulière, il aurait dû être placé en centre de détention puis expulsé. L'agent de la préfecture chargé de son dossier n'a pas vérifié si des places s'étaient libérées en centre de rétention et "n'a pas osé demander" conseil à son supérieur de permanence.

"On aurait pu éviter l'assassinat des deux jeunes filles s'il n'y avait pas eu de dysfonctionnements graves relevés par l'Inspection générale de l'administration, a estimé Christophe Castaner, mardi 10 octobre. Sur la base de ces constats, il faut modifier les règles." "Il faut que certains portent la responsabilité de cela", a ajouté le porte-parole.

Il s'agit d'un homme inconnu des services antiterroristes, mais connu pour une dizaine de faits de délinquance comme des vols à l'étalage ou du trafic de stupéfiants, selon les informations de France 2. il ne faisait pas l'objet d'une fiche S. En revanche, il était connu sous sept identités différentes, en France et dans plusieurs autres pays...
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