Comment surpasser la crainte de se faire frapper
La peur de se battre n'est pas un trouble, n’est pas un problème personnel, n’est pas une honte et peut paralyser même les meilleurs. La peur de se battre est simplement naturelle. Même
s’il semblerait réducteur de résumer le tout en deux phrases, elles en sont une bonne synthèse : « les contraintes environnementales rencontrées par les différentes populations d’une même espèce
façonnent l’expression des traits maximisant la survie. » et/ou « Tout être vivant est caractérisé par ses capacités d'adaptation qui assurent sa survie. » Avoir peur est lié à la survie, et est
donc salutaire.
Le nombre d'homicides dans nos sociétés ne cesse de diminuer depuis de nombreux siècles. C’est un chiffre fiable. Sauf qu'en dehors de ces statistiques la violence existera toujours. Le plus
important étant donc de ne pas tomber dans les statistiques des personnes concernées par la violence et/ou de s'y préparer au mieux. Car si les circonstances de cette peur de se battre sont si
intenses et justifier, qu'elle force à abandonner le droit ou le respect d’autrui, alors il faut apprendre à prendre des mesures pour gérer une telle peur.
Comprendre la peur de se battre
Les principales raisons qui génèrent cette peur sont :
- que tout le monde sait que les coups font mal ;
- cette incertitude de ne pas savoir quand est-ce que les coups vont arriver ;
- le manque d'expérience du combat ;
- la confiance en soi pour faire une certaine activité est construite lorsqu'une activité est effectuée plusieurs fois avec succès ;
- ne s’être jamais battu provoque plus probablement la peur de se battre, que quelqu'un qui s'engage d'expérimenté ;
- le manque de confiance dans ses capacités à se battre ;
- une seule mauvaise expérience peut suffire pour générer un blocage ;
- etc...
Ce sont toutes des manifestations physiques et psychologiques du modèle d'habitude négative inhibitive, que nous sommes tous capable d’éprouver et sur lesquels il ne faut pas se focaliser car
elles sont obligatoires.
La peur comprend donc de nombreux symptômes physiques obligatoires. Au niveau comportemental elle se manifeste de différentes manières selon les personnes en fonction des expériences de vie
auxquels elles ont été confrontées. Certaines personnes vont être plus résistantes et d'autres peuvent être totalement paralysées par la peur. La réaction la plus courante face une situation de
peur est de dire « Je ne peux pas ! » ou « Je veux pas ! ». C'est la peur de l'échec qui empêche d'agir. Sauf que dans certaines situations de survie, la fuite n’étant plus possible, l’action est
la seule solution.
La peur de se battre paralyse l'action
La peur ferme notre cerveau. C’est une émotion désagréable qui peut miner notre existence et peut bloquer chacun tout au long de nos vies. La peur est une émotion humaine naturelle paralyse l'action, elle donne l’impression dont le cerveau se déconnecte et fait revenir la personne à un état végétatif. C’est une réalité qu’il faut accepter car cela fait partie de nos instincts. C'est-à-dire de faire le choix très rapidement de
- fuir ;
- combattre ;
- se soumettre.
Conclusion
Les bonnes nouvelles sont qu'il y a beaucoup de façons de s’aider à gérer la peur de se battre. Cela commence par des changements simples dans son mode de vie, comme :
- la pratique de l’exercice physique régulier qui peut réduire le niveau de stress. Même pour pouvoir fuir correctement il faut malgré tout une certaine condition physique. La pratique d’un système de défense comme le krav maga d’acquérir le savoir-faire et la condition physique minimal ;
- manger des repas sains ;
- dormir suffisamment ;
- réduire ou éviter les stimulants comme la caféine et l'alcool.
- s'entrainer, s'entrainer...
"La perfection n'est approchable que par la répétition." Graham Greene
Le titre de cet essai devrait plutôt être :« approche en krav maga de la capacité d’équilibre » tellement le sujet est vaste et complexe... Krav Maga : la capacité d'équilibre
La question de savoir quelle est le meilleur sport de combat pour se battre pour une femme ou dans la rue est débattu...