Tout comme il est prudent de porter sa ceinture de sécurité au volant, il serait logique de connaître les meilleures solutions contre la violence de la rue. En fait, il est extrêmement
probable que certains nombres d'entre nous, à un moment ou à un autre deviendront les cibles de la violence. L’objectif de cet essai est donc d’essayer de se préparer et d’avoir quelques
solutions contre cette violence de rue.
Dans le quotidien la plupart des gens ne veulent pas penser à la réalité de la violence humaine. En grande partie à cause des médias de masse qui ressassent sans fin une image du monde empreint
de cette violence, mais qui laissent planer a contrario, cette illusion que notre sécurité est un dû de nos sociétés, dites modernes et civilisé.
La plupart d’entre nous dorment avec leurs portes verrouillées et pourtant n’auront jamais envisagé de suivre un enseignement en self-défense pour assurer leur sécurité personnelle et celle de
leurs proches. Pour la majorité, entamer ce genre de démarche est "non civilisé" et paranoïaque. Heureusement pour eux, la plupart de ces personnes n’auront jamais à rencontrer la violence sous
quelque forme que se soit. Et leur insouciance semble du coup parfaitement justifiée.
Se sentir profondément responsable de la sécurité des personnes les plus proches de soi et de sa sécurité personnelle devrait être fondamentale. La nature humaine n’a pas évolué plus que
cela.
Aux origines de la violence humaine
La violence humaine puise ses origines dans la nature. Elles découlent de certains comportements primitifs naturels : un instinct agressif doublé d'une absence d'empathie.
L'agressivité et la violence font partie du monde naturel et nous tirons nos origines de ce monde. Dans la nature, la violence est destinée à assouvir des besoins vitaux :
Elle a traversé les âges et croire en son éradication est totalement utopique.
Les risques d’être confronté à la violence de rue
Soit, les risques d’être confrontés à la violence de rue varient en fonction de l’âge, le sexe, le lieu de résidence... Maintenant les statistiques parlent :
selon l'Observatoire National de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), 75.000 personnes sont victimes de viol chaque année, mais le nombre réel serait très supérieur. Un viol est
déclaré toutes les 40 minutes et 74 % des viols sont commis par une personne connue de la victime. Combien de françaises sont réellement victimes ou des tentatives de viol ? Aucune idée.
Idem pour :
Faut-il être alarmiste pour autant ? Même s’il faut toujours prendre du recul par rapport à des statistiques, les crimes et délits enregistrés en France depuis 1950 restes stables. Jusqu’au
milieu des années 1960 elle progresse fortement et jusqu’au début des années 1980, puis suit des mouvements d’oscillation. Depuis 2002, il est possible de constater une diminution plus marquée. «
Au total, depuis trente ans, le taux de crimes et délits varie autour de 60 pour 1 000 habitants. » (1)
Il peut sembler donc onéreux de s’investir pour se préparer à répondre à la violence. Mais ne pas le faire est aussi une forme de préparation pour augmenter la probabilité, qu’une fois confrontée
à cette violence, « aussi peu probable soit-elle », les conséquences en soi dramatique.
Que fait la police ?
Pourquoi les gens civilisés ne peuvent compter simplement sur les forces de l’ordre pour se protéger ? Le rôle de la loi n'est que de répondre à la suite d'une violence et, avec un peu de chance,
d'attraper la personne qui l'a commise. Pas d’assurer la sécurité personnelle de chacun.
Si jamais vous êtes victime d’une agression, si vous ou vos proches êtes blessé, cela ne dépendra uniquement de ce que vous faites dans les premiers instants de la rencontre. En ce qui concerne
la survie, nous sommes par conséquent les seuls, comme depuis la nuit des temps à pouvoir assurer notre propre sécurité et celle de nos proches. Quand un intrus fait irruption dans une maison, se
précipiter sur le téléphone et appeler le 17 n’est pas une stratégie fiable pour une self-défense efficace.
S’adapter
Cependant, l'enseignement de la self-défense ne doit pas rendre paranoïaque. Les préparations les plus importantes sont mentales. « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus
fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » Darwin :
L'objectif principal de la self-défense est d'éviter de devenir la victime de la violence. La meilleure façon de le faire est de ne pas être là où la violence est susceptible de se produire. Bien sûr, ce n'est pas toujours possible, mais sans aucun doute, c’est votre première et la meilleure ligne de défense.
Être capable de mettre son ego de côté. Les jeunes hommes sont facilement attirés dans les jeux de domination sociale pour sauver la face. La violence qui éclate dans ces moments est totalement
inutile car elle est prévisible. Si vous voulez préserver votre santé, vous devez apprendre à éviter ou désamorcer les conflits de ce genre. Juridiquement au moment où vous engagez dans ce type
de violence évitable, vous perdez un fondement juridique de la légitime défense, la nécessité. Le défi pour chaque homme/femme est de refuser de jouer à un jeu des plus anciens dont les règles et
les impératifs ont été inscrits dans ses cellules même. Le but de la self-défense n’est pas de gagner des combats inutiles contre des hommes agressifs, qui ont probablement moins à perdre que
vous.
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